Bienvenue dans les délires Edyniens.
J'espère que mes livres de poèmes vous plairont.
J'attends vos commentaires.
Tu m’as tant voulu et désiré,
Sur moi tu as fondé tout tes espoirs.
Tu as tant pleuré pour m’avoir à tes cotés,
Que lorsque tu m’as eu le reste était dérisoire.
A partir de ce moment j’ai été là pour toi,
Amie attentive j’écoutais tes pleurs,
Personne n’aurait pu t’éloigner de moi,
Toujours prés de toi pour alléger tes peurs.
Je restais sagement assise à t’attendre,
Espérant auprès de moi ton retour,
Et même si tu m’as fait pire que pendre,
Pour tes bras j’aurai vécu toujours.
Et puis un jour tu m’as oublié,
Moi qui avais été tout pour toi,
Dans un coin de ton cœur j’ai été déposée,
Et plus jamais tu n’as levé tes yeux sur moi.
Abandonnée et humiliée
Comme nombreuses de mes semblables
Par les personnes qu’on pensait aimer
Nous avons moins de valeur qu’un grain de sable.
Alors aujourd’hui on va se rebeller !!!
La révolution des poupées – Chapitre 1 – By Edyna
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Le premier cri d’un bébé est fait dans les bras de leur maman
J’ai poussé mon premier cri muet sur un tapis roulant.
Allongée et toute nue j’avais vraiment très froids,
Alors que les petits enfants ont droit à des bras.
Les filles naissent dans les roses et les garçons dans les choux,
Moi pour naitre on m’a collé bout à bout.
Lorsque j’ai tourné la tête j’ai vu mes parents : une grosse machine de fer,
Tandis que tous les enfants sont nés d’un père et d’une mère.
Les nouveaux nés ont droit à des bisous et a être cajolés,
Mes premiers habits m’ont été mis par des mains gantées.
Ma résidence est une boite en carton,
Alors que les enfants ont droit à une maison.
Sur l’étagère avec mes semblables j’ai longtemps attendus,
Qu’une main secourable me sorte de ce magasin perdu.
J’ai vu passé des centaines d’enfants,
Qui choisissaient des jouets plus grands.
Noël est passé et je suis restée sur l’étagère,
Alors le directeur m’a renvoyé auprès de ma mère.
De nouveau sur un tapis roulant j’aperçois,
Un four qui pour moi sera une fin en soi.
La révolution des poupées - Chapitre 2 – By Edyna
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A quoi les poupées abandonnées ont-elles droit?
Pas de câlins, pas de bisous que du vent froid;
Pas d'amour, pas de bras, pas de tendresse
A peine de droit de pleurer leur détresse.
Pourquoi les poupées abandonnées sont toujours les mêmes?
Celles qui ouvrent leur coeur sans peine,
Celles qui ont trop aimé et trop donné,
Celles qui à la fin sont seules et abandonnées.
Quand les poupées abandonnées pourront être aimées?
Le temps passe, les jours sont chaud et les nuits glacées,
Mais seules les poupées sans amours
Rêves au Prince Charmant tous les jours.
Pourtant nous poupées donnons tout ce que nous avons,
Notre cœur, notre corps et nos bras que nous abandonnons,
A votre haine, votre peur, vos colères et tous vos excès,
Alors que d'autres jouets auprès de vous sont gâtés.
Nous pauvres poupées seront toujours abandonnées,
Rejetées par vos bras et humiliées,
Mais un jour nous règnerons et aimerons,
Alors que tous les autres jouets dans les caisses pourriront.
La révolution des poupées - Chapitre 3 – By Edyna
Poupée de cire, de chiffon ou de bois,
Quelque soit ma couleur j'ai des droits.
Mais pourquoi alors au premier coup de canon
On m'envoie mourir au front ?
Simple poupée qui doit apprendre à se battre,
Sur une terre aux couleurs rougeâtres.
Au milieu de la folie meurtrière,
d'hommes qui commandent les guerres.
Que de violence, de haine et de méchanceté,
Pour des poupées qui devraient jouer,
vivre et faire sourire des enfants,
Et avoir le rôle de jouets amusants.
Mais je croule sous le poids des armes,
Et je doit me battre contre d'autres âmes,
Contre d'autres jouets et poupées,
Qui comme moi veulent juste aimer.
Et lorsque le coup sur moi arrivera,
Que de part en part il me transpersera,
Je pousserai un dernier soupir les yeux ouverts
Regardant d'autres poupées aller vers ce calvaire.
La révolution des poupées - Chapitre 4 – By Edyna
Dernière édition par Edyna le Mar 28 Fév - 19:10, édité 1 fois